LA VIE EST KURT

Dans La vie est Kurt se côtoient filles de joie, mère de dictateur ou encore patronne de bouge. Ici, la révolte a parfois des allures de fox-trot…

La grande galerie furibarde et désespérée des laissés-pour compte se met en scène entre drame lyrique et chanson de cabaret, tango pince-sans-rire et marche tragique. Car, comme Kurt Weill lui-même, comme ses deux interprètes, Ana Isoux et Bertrand Ravalard, ce spectacle se situe au carrefour du monde lyrique, du jazz et de la chanson, entre concert et théâtre.

NOTE DE MISE EN SCÈNE

« Au départ, il y avait des chansons qu’Ana et Bertrand avaient choisies et le tout semblait un véritable kaléidoscope avec ses trois langues, ses trois cultures, ses trois pays… la solution aurait été de suivre la chronologie et de faire un tour de chant qui se justifie par lui-même, mais ce n’est pas ce que nous voulions faire. Nous avons pris le temps de regarder ces textes, ces musiques, ce qu’ils nous racontaient et de ces différentes histoires s’est dégagé un fil conducteur qui reliait tous ces destins d’hommes et de femmes aux prises avec la vie. Ce n’est pas un tour de chant, ce n’est pas du théâtre, ce n’est pas vraiment du cabaret ou alors les trois en même temps et trois semble être un chiffre qui nous poursuit ! »